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Le blog de Bichape
29 mai 2016

M A D E L E I N E . . . parmi nous

           1                 2016-05 13Mai Souv-Madeleine Les-Robretières 2016-05 13Mai Souv-Madeleine Les-Robretières (10)

 

Madeleine est décédée il y a 10 ans et Véronique, sa fille, a exprimé le désir d'entendre les sœurs et frères Charrier lui parler de sa mère quand elle était jeune.

Nous nous sommes donc retrouvés une dizaine chez Gégène et Monique le 13 mai pour laisser remonter nos souvenirs, rire et pleurer ensemble, une thérapie diraient certains, en tout cas un bon moment de fraternité.

Les absents Marie, Joseph et Odile avaient envoyé un mot et leur contribution a également alimenté  ce retour sur nos jeunes années.

2016-05 13Mai Souv-Madeleine Les-Robretières (6)

Quelques réflexions, en vrac, comme elles sont venues (je n'ai pas tout noté ...) :

 

 

 

 

 

 

Colette B

Colette : A 11 ans Madeleine vient d'obtenir son certificat. La « bonne mère » accoste maman et lui dit : il faut que Madeleine continue ses études »  Mais Madeleine part en maison familiale, à la Louisiane, à la Roche, avec plein de victuailles pour la semaine, c'était le tout début de cette formation, lancée un peu avec les moyens du bord.       

GérardGérard se souvient de Madeleine chantant régulièrement (chansons de la JAC,« Souriez à la vie et la vie sera toujours plus belle ... ») et elle travaillait régulièrement dans les champs avec les « hommes »

 

Thérèse

Thérèse, elle, garde le souvenir d'une Madeleine moins joyeuse : travail continuel ? Responsabilités déjà importantes dans la fratrie ? Thérèse qui a dû la marquer car, raconte Véronique « de 2000 (date de l'accident) à 2006 (son décès), maman m'a toujours appelée Thérèse. »

 

EugèneGégène a plusieurs images en mémoire : la Madeleine chef de bande au retour d'école que l'on craignait malgré tout (« to djiras pas à maman ... »), l'adolescente et les mille et une blagues qu'il lui faisait (la bouse sur la selle à traire les vaches au moment où Madeleine s'asseoit), la militante JAC avec qui il échangeait avec profit (elle est son aînée de 4 ans)

 

Albert

Albert a confirmé cette très forte complicité entre l'aînée des filles et l'aîné des garçons

Jeanne se souvient qu'elle venait la voir à Cholet où elle soignait Jeannesa polio à 4-5 ans. Et aussi, quand elle, Jeannette, la promenait dans son fauteuil, après son accident de voiture, son obsession de rentrer à l'heure pour « s'occuper des ptchits ». Les « ptchits », c'étaient pas ses enfants, mais nous les jeunes frères et sœurs qui, 50 ans plus tôt, étions sa préoccupation majeure et que son inconscient ramenait à la surface. Commentaire de Jeannette : « Qu'est ce qu'on a dû lui tirer sur la paillasse »

 

Guy

Guy évoque des relations particulièrement chaleureuses entre Madeleine et sa famille, particulièrement Monique, les deux femmes s'appréciaient beaucoup.

ElizabethElizabeth, je pense que c'est elle, a relaté la réflexion de Madeleine aux parents après la naissance du numéro ??, quelqu'un des derniers probablement : «  si ça continue, je quitte la maison » Comment les parents ont-ils reçu cette remarque ? En tout cas, ça n'a pas coupé le sifflet à papa.

 

Joseph

Joseph évoque l'usage de l'ortie comme outil de dissuasion et de persuasion à l'encontre des jeunes récalcitrants. Autre expression fréquente : « tu veux une tape ? » Mais là aussi, plus de menaces que de sanctions. Egalement l'épisode du Cyrus (la mobylette) mal maîtrisé dont la course s'est terminée dans le fossé, ce qui a donné lieu à une chanson pour ses fiançailles.                                                  Pierre

Pierre rappelle l'épisode des chaussures (ou des vêtements) laissés en pagaille dans la chambre et que Madeleine, en leur absence,  portait dans la loge pour signifier aux négligents qu'un peu d'ordre dans une collectivité c'est pas plus mal et que chacun doit se prendre en charge.

 

Marie

Marie garde le souvenir de Madeleine longtemps « gagée » dans les fermes des environs, Papinière (où Michel Bridonneau lui a fait quelques avances, rapidement repoussées),  Trainelière (?)Odile

Odile, d'humeur polissonne, raconte qu'elle jouait au papa et à la maman (avec qui?) dans le pailler et que Madeleine avait découvert  le pot aux roses, au grand dam de sa filleule.

 

Denis

Denis (filleul de la dite filleule) devait, comme dab, être insupportable avec Jeannette. Madeleine, à sa machine à coudre en a eu marre et sur un ton qu'on imagine sans réplique lui a dit : « tu vois la pendule, là. Tu t'assois sur la plaque (du « fouyer ») et tu ne bouges pas tant que la grande aiguille n'aura pas fait le tour complet ! » . Il paraît qu'Yvette applique encore la méthode.

 

Au travers de ces anecdotes, chacun a rajeuni d'un demi-siècle, ce qui n'est pas négligeable même si l'effet est assez  limité dans le temps...

Toujours est-il que, comme nous, Véronique a vécu ces moments avec émotion. Elle les a enregistrés et se propose de les partager avec ses frères et son père.

Savoir d'où on vient, comme disent les psy, ça peut servir. 

Famille 2002

 

 

 

 

 

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